Le triangle de KARPMAN
Triangle Sauveur, Victime, Persécuteur
Nous allons aborder la base des jeux psychologiques que nous jouons dans nos relations et qui se situe dans le triangle : sauveur, victime, persécuteur, dit autrement triangle de Karpman qui nous montre combien il est difficile de sortir d'une situation relationnelle compliquée.
En fait, nous jouons des rôles, le plus souvent de type « victime ». C’est-à-dire que ce qui nous arrive n’est pas de notre faute.
Il y a un autre rôle qui peut être joué c’est celui de « persécuteur ». Le persécuteur c’est celui qui sait, qui commande, qui va pointer du doigt ce que vous ne faites pas bien. En fait, c’est celui qui va avoir une action sur la victime.
Cela étant, la victime peut attirer les bonnes grâces d’une troisième personne : le « sauveur ». Le sauveur c’est celui qui vous tend la main, qui vient vous aider, parfois même quand vous ne l’avez pas demandé.
Nous restons dans ce triangle psychologique tant que nous n’avons pas une vision claire.
Lorsqu’on est dans un triangle de Karpman, quand on a mis le pied dans l’un des rôles, souvent il faut se préparer à vivre tous les rôles et c’est comme ça que ça fonctionne ! Si je rentre dans le jeu psychologique, je pourris la relation d’entrée. Là, il est urgent de sortir de ce triangle pour passer dans un autre triangle qui s’appelle : pouvoir, puissance et permission.
Sortir du triangle SVP avec le pouvoir, la puissance, la permission
Ici, on se rappelle une règle du jeu très claire :
Nous sommes les premiers responsables de ce qui nous arrive dans notre vie et nous ne devons accuser ni les autres, ni le contexte.
Quand je dis les premiers, je ne dis pas les seuls… je dis simplement les premiers. Le pouvoir consiste à prendre toute sa responsabilité dans la relation.
La puissance c’est jouer sur la notion de talent. C’est voir les talents (les nôtres et ceux des autres) et ceux qui doivent être développés pour passer à un niveau supérieur. En clair, c’est chercher dans ses ressources ce qui est à mettre en place pour se sortir de la situation.
Précision concernant les talents et la notion de puissance :
Lorsqu’une personne ne progresse plus, lorsqu’elle stagne, voire qu’elle régresse, c’est qu’elle est en butée de sa qualité première. En fait, cette personne use et abuse de ce qu’elle sait faire.
Par exemple, prenons le cas du manager qui est très exigent avec ses collaborateurs.
C’est une qualité d’être exigent, sauf quand je ne sais plus faire que ça et qu’alors ça commence à me desservir ; à ce moment-là je dois trouver la qualité inverse. Je dis bien la qualité inverse, je ne travaille pas sur son contraire (qui serait alors un défaut) et la qualité inverse c’est compréhensif. Et quand le manager sera aussi bon dans l’art d’être compréhensif qu’il l’est dans l’art d’être exigent, j’aurai une personne puissante.
Cela renvoie à la notion de charisme qui est la capacité de pouvoir adopter un comportement à ses différents extrêmes.
Plus j’ai une palette large de comportements sur une même ligne conductrice et plus je reprends de la puissance. Il en va ainsi de tous les comportements. Donc, la notion de puissance est très importante parce que le simple fait d’aller chercher et développer des comportements nouveaux sur une même ligne de comportement permet, non seulement de se développer, mais de réussir beaucoup plus vite et c’est systématiquement un bon point pour l’estime de soi.
Enfin, la notion de permission : il est important de pouvoir se donner des permissions. Tout cela renvoie à un travail au niveau des croyances. L’une des plus belles permissions que vous pouvez donner à une personne c’est d’avoir un regard juste sur ce qu’est une croyance et de pouvoir la changer.
Découvrez ici quelques pistes pour vous aider à sortir de chacun des rôles: